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Thierry Vila |
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"Il y a ce front haut et bossué qu'on dirait encore modelé par l'étroit passage, et aussi les yeux sombres parfois travestis de bleu ou de vert, le pas lourd qui marque la distance, peut-être même l'insulte silencieuse. Le plus important selon Abel se tient dans le subtil enroulement des épaules et du bas de la nuque, inscription charnelle d'un refus, à moins que ce ne soit celui d'une résignation. Le dos de Sarah parle plus loin que son visage. Sarah se présente véritablement dans la volte, elle ne se dévoile qu'en quittant."
Abel, au coeur du séisme de l'absence, fera au Mexique l'expérience de la solitude et du vide jusqu'à vouloir tenter celle de l'ensevelissement. Ignacio, un Indien aux mains chargées de fruits, le ramènera en pleine lumière, au plus près des hommes. |
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