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Fernand Combet |
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Préface par Éric Dussert
Publié il y a 40 ans par Jean-Jacques Pauvert, SchrummSchrumm, premier roman de Fernand Combet fut, dès sa parution, salué comme un livre important. En témoignent ces quelques extraits de la critique littéraire en 1966.
«Combet a écrit un beau livre tranquillement féroce, où l’air devient irrespirable. Un livre important, aussi, dont on n’a pas fini d’épuiser les significations, les mines. (…) C’est le Livre du Doute – et le doute est à mes yeux l’un des plus puissants motifs de la réflexion, ou besoin d’écrire.» André Hardellet
«Fernand Combet s’inscrit dans la lignée où se compte quelques-uns des écrivains les plus originaux de notre époque. Il fait songer à Kafka et à ses personnages prisonniers d’un système auquel on ne peut échapper.» Kléber Haedens, Candide
«Le tort de SchrummSchrumm, c’est de n’avoir pas abdiqué toute pensée. Dans un monde mécanique et magique, il a conservé un esprit logique : c’est un damné, dont Combet vient de décrire l’enfer.»
Bernard Gros, À livre ouvert
«Réalité et théâtre s’imbriquent à merveille dans ce conte sadique. Ce n’est pas un roman agréable à lire mais son humour noir est fascinant car tout est construit, pensé, pesé. Malgré soi on est entraîné vers ces fameux Sables Mouvants.» Marie-Claude de Brunhoff, La Quinzaine littéraire
«Fernand Combet détruit l’humour même, il construit une parfaite machine mystifiante dont l’agencement précis, infiniment arbitraire, avec ses simplifications ou ses curieux ornements, paraît correspondre en tous points à notre Folie et à notre Sagesse.» Georges Anex, Journal de Genève
«Issu d’une imagination que certains jugeront sans nul doute délirante, SchrummSchrumm paraîtra peut-être à quelques-uns extrêmement irritant. Pour nous, il s’agit du roman le plus original qu’il nous ait été donné de lire depuis longtemps.» Annette Colin-Simard, Le Journal du dimanche |
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