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Raoul Vaneigem |
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Entre le deuil du monde et la joie de vivre se présente comme un essai-témoignage ou un récit-document, ou même, pour employer un grand mot, comme ses « mémoires » collectives et individuelles. Quarante ans après le Mouvement des occupations du printemps 68, Vaneigem revient sur ces événements, leur présence encore palpable aujourd’hui et leur récupération insidieuse par la pensée spectaculaire et les derniers avatars de la frénésie suicidaire de consommation.
C’est aussi l’occasion, pour ce mémorialiste subversif, d’évoquer sa participation au groupe situationniste et de faire le bilan nuancé de ses choix d’alors, de certains errements, défis éthyliques et paradoxes existentiels qui sous-tendaient les pages les plus véhémentes de cette insurrection de la pensée.
C’est enfin, pour Raoul Vaneigem, l’occasion de revenir à son enfance, temps fondateur où il jouissait d’une vie presque sans contrainte, de retracer la géographie sociale et sensitive de ses origines, dans des souvenirs écrits dans une langue classique et truculente, fiévreuse et colérique, tendre et volubile à la fois.
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