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Grisélidis Réal |
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«La vie en prison continue. Dehors un merveilleux printemps, éblouissant, juteux, se déverse et nous n’en apercevons qu’une goutte à l’intérieur des cellules. Parfois un avion passe dans le carré de ciel et semble briser l’épine dorsale de la maison.»
En février 1963, Grisélidis Réal est incarcérée à la prison pour femmes de Munich où elle demeure sept longs mois. Elle y tient son journal, entre peinture d’une âme en peine et chronique de captivité. Ce document brut, découvert peu après sa mort, constitue le premier texte d’une jeune prostituée se révélant écrivain. Il ajoute un dernier épisode saisissant au récit autobiographique Le noir est une couleur.
Voir la présentation d'Ali Baddou sur le site de Canal +, vidéo "La suite 1", à la fin de l'entretien avec Manu Chao.
Un extrait lu par Micky Sebastian sur France Culture, "Le choix des livres" (émission du mer. 3 déc. 2008).
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