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Arnaud Cathrine |
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Prix lycéen de la Ville de Caen 2011
Pour évoquer la mémoire de l’écrivain Benjamin Lorca, deux amis, un frère et une ex-compagne prennent successivement la parole. Quatre voix qui se complètent ou se diffractent, à rebours des quinze années qui nous séparent de sa mort tragique. La découverte d’un journal intime que le disparu a laissé derrière lui ravive en eux la tentation de saisir enfin cet être si fuyant, égaré, insaisissable.
Les quatre narrateurs trouveront-ils une quelconque révélation dans ces écrits jamais publiés ? L’envers d’une personnalité, la face cachée de Benjamin ? Tous ne prendront pas la même décision — trahir ou non cette intimité posthume… — mais chacun découvrira en chemin quelques vérités sur lui-même, plus ou moins apaisantes.
Avec ce septième roman, tout en ellipse et non-dit, Arnaud Cathrine a su éviter les complaisances de la noirceur. On y retrouve les nuances sensibles du mal d’être contemporain qui habitait ses livres précédents, mais aussi les fragments d’un discours sur toutes les formes d’amour, y compris le plus paradoxal, le désamour de soi.
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