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Gaëlle Obiégly |
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Lors d’un vernissage au château Le Luxe, tout commence par la disparition de l’artiste Pierre Weiss, puis de sa sculpture, transportée on ne sait où par douze Polonais. Dans l’ivresse générale, les rôles s’inversent entre convives et domestiques, vivants et revenants, les accouplements font partout des émules, révélant les destins de personnages aux identités multiples. On aura compris qu’un illogisme malicieux plane sur cette fiction. En conteuse hors pair, Gaëlle Obiégly invite le lecteur à retomber en enfance, l’enfance de l’art romanesque.
« Cette nuit-là, autour du musée des valeurs sentimentales des personnes sont rassemblées. Invités, intrus, maîtres, serviteurs. Le jour suivant les dispersera. Comment ils sont là. Rien n’a été prémédité sauf la soirée en l’honneur d’un artiste qui déserte et provoque, par sa rébellion espiègle, l’illumination. »
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Gaëlle Obiégly lit un extrait de son Musée des valeurs sentimentales sur Libération.fr. |
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