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Hugues Jallon |
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C'est une année chaude, c'est le début de l'été.
Regardez, dans l'air tiède, ils essaient maintenant de ralentir, c'est ça, leur respiration semble d'un coup plus facile, au bout de quelques heures, ils se sentent déjà beaucoup mieux.
Dans un décor idyllique, ils ont l'air de vacanciers, corps au repos, esprits vidés, état stationnaire.
Un rêve se réalise.
Une nouvelle vie commence.
On les écoute ?
Le début de quelque chose emprunte à l'imaginaire commun des vacances pour mieux y semer le doute, puis le trouble. Avec un sens de la dramatisation implacable, Hugues Jallon transforme notre utopie la plus familière en un cauchemar éveillé. |
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