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Maylis de Kerangal |
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Antoine Dezergues, le narrateur, est un jeune homme essoufflé qui erre le cœur vide dans une totale absence de projet comme de désir.
Une panne de voiture le fait échouer à Ribérac, une petite bourgade du Sud-Ouest, peuplée d’âmes solitaires.
Là, il s’enlise peu à peu dans une déambulation infinie qui n’a d’autre objet, entre parties de pêche et longueurs en piscine, que de se livrer – sans aucune complaisance – à l’examen de son existence dissoute.
Deux personnages surgissent à égales distances de lui : Armand Tabasque, libraire en faillite et manipulateur subtil et Claire, sa nièce, venue se réfugier chez lui.
Le corps en fuite de Claire vient raviver celui d’Antoine.
Triangulation du désir, opacité du passé, mensonges et porosités de la mémoire s’entrechoquent sur fond de campagne automnale.
Un lourd secret lié à la seconde guerre mondiale hante les consciences coupables de ce village endormi. Les manipulations de Tabasque, l’innocence naïve d’Antoine vont alors permettrent aux intrigues de se dévoiler alors comme des trompe-l’œil.
Je marche sous un ciel de traîne est le roman de ce passage vers la vérité, celle que le village cachait et celle qu’Antoine va découvrir à son propre sujet.
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